Les Sarkozy Dolls

Publié le par Glopf

Du rififi chez les stripteaseuses ! Les Pussycats Dolls sortent les griffes ! D’après le magazine people Public, les Pussycats Dolls se séparent… Comme vous l'avez déjà constaté, votre blog préféré NP suit avec attention l’actualité de la musique pop actuelle. Rien n’échappe à vos serviteurs dévoués qui lisent chaque semaine nombre de magazines people, alors qu’ils pourraient se plonger dans la lecture récréative du Monde Diplomatique ou celle, distrayante, des Echos. Je salue ici ce professionnalisme qui participe à la qualité éditoriale de NP. Mais revenons à nos chèvres, je veux dire, à ces jeunes femmes courtes vêtues et toutes bronzées qui se trémoussent sur un rythme rn’b: les Pussycats Dolls! Bien qu’ayant accumulé les succès et les hits ces dernières années (des succès avant tout publics ; la critique n’ayant pas encore mesuré l’avance musicale de cette formation novatrice), le groupe des Pussycats Dolls n’a de groupe que le nom puisque parmi les filles qui le composent, seule une chante, participe à la production et apparaît à plus de 90% dans leurs vidéos : Nicole Scherzinger. En 2009, avec leur nouvel album, le groupe est au top des charts. Mais depuis peu, l’ambiance au sein de l'équipe des effeuilleuses se dégrade: les autres filles supportant de moins en moins leur rôle de figurantes et le leadership grandissant de Nicole. Laquelle, reconnaissons-le, malgré son talent indéniable de pianiste (rappelez-vous son intro ma-gn-if-ique dans le tube «I hate This Part»), a tendance à éclipser les autres talents féminins du collectif. Selon des proches, la chanteuse, égocentrique, prétentieuse et hautaine, serait atteinte du syndrome d’hyper-présidence, ou «maladie du melon». Ca vous rappelle quelqu’un ? Notre président ?! Vous êtes fort car c'est là que je voulais en venir! En effet, lui aussi aime faire le show et cacher les autres sur la photo; son gouvernement restant en retrait, ses ministres juste bons à gesticuler comme des poupées. Pour conclure ce brillant éclairage, nous déformerons le célèbre mot de Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre sous Mitterrand et Jospin : «une chanteuse des Pussycats Dolls, c'est comme un ministre, soit elle se barre, soit elle danse et ferme sa gueule». Mais pour le striptease, mesdames, messieurs nos gouvernants, vous n’êtes vraiment pas obligés…

Publié dans A qui le dites-vous

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