Platini, il a marqué !
Le foot-bizness sait reconnaître ses meilleurs éléments. Après la reconversion de Zidane comme ambassadeur de marque pour Danone – fini les coups de boule, vive l’Actimel ! – c’est au tour d’une autre grande figure du foot français, Michel Platini, de placer ses billes - pardon son ballon - dans les filets du système foot mondial : l’ancien joueur stéphanois a été élu ce matin président de l’UEFA, la ligue de football européenne, grande organisatrice de la célèbre et envahissante Ligue des Champions. Une compétition qui brasse chaque année, avec le concours de riches sponsors, plus de 600 millions d’euros ! Un sacré pactole qui nous ferait presque oublier que le football est d’abord et avant tout un… jeu.
C’est d'ailleurs cet aspect du ballond rond comme " apprentissage de la vie " que Platini entend défendre: « Le football est un jeu avant d'être un produit, un sport avant d'être un marché, un spectacle avant d'être un business », a-t-il rappelé lors de son discours d’investiture. Sa tâche va être ardue, à une époque où les salaires des joueurs internationaux se négocient autour de plusieurs millions d’euros tandis que les droits TV des futures compétitions s’arrachent eux à des prix indécents (en 2004, Canal+ a ainsi payé 1,8 milliard d’euros les trois saisons de Ligue 1 en exclusivité). Comme une pique adressée à ce nouveau président plein de bonnes intentions, c’est précisément le jour de son élection que le premier club français, l'Olympique Lyonnais, réalise son entrée en Bourse. Nul n'est prophète dans sa surface de réparation !
C’est d'ailleurs cet aspect du ballond rond comme " apprentissage de la vie " que Platini entend défendre: « Le football est un jeu avant d'être un produit, un sport avant d'être un marché, un spectacle avant d'être un business », a-t-il rappelé lors de son discours d’investiture. Sa tâche va être ardue, à une époque où les salaires des joueurs internationaux se négocient autour de plusieurs millions d’euros tandis que les droits TV des futures compétitions s’arrachent eux à des prix indécents (en 2004, Canal+ a ainsi payé 1,8 milliard d’euros les trois saisons de Ligue 1 en exclusivité). Comme une pique adressée à ce nouveau président plein de bonnes intentions, c’est précisément le jour de son élection que le premier club français, l'Olympique Lyonnais, réalise son entrée en Bourse. Nul n'est prophète dans sa surface de réparation !